Archive pour mars 2008

Le vieux qui lisait des romans d’amour

Dimanche 23 mars 2008

Notre voyage au chili, terre natale de l’auteur, après être passé en équateur, où se passe le livre, est un excellent prétexte pour redécouvrir cette petite merveille. D’ailleurs on retrouve dans le livre plusieurs endroits dans lesquels nous sommes passés.
Je ne saurais que vous conseiller de lire ou relire ce livre de Luis Sepùlveda qui raconte à la fois la vie d’un vieux dans la forêt, sa passion pour les romans d’amour et la traque d’un jaguar. N’hésitez pas à me dire si vous aussi vous aimez ce roman très court qui se lit aussi vite qu’une nouvelle.

Il existe aussi un flim librement adapté du livre que j’ai eu la chance de voir au cinéma à sa sortie il y a sept ans. Je crois que le dvd n’existe qu’en espagnol ou en anglais, mais si vous dénichez une version française je suis preneur. La bande annonce n’est malheureusement pas du niveau du flim. Et dans tous les cas il vaut mieux lire le livre avant de voir le flim.

le plan b

Mercredi 19 mars 2008

Après quelques jours bien sympathiques passés à santiago on a repris la route vers le sud à destination de puerto montt, ville sans grand intérêt touristique mais qui a le double avantage d’être le point de départ d’une ligne de bus directe pour punta arenas et d’être située à moins de cinquante kilomètres du parc national alerce andino. Une très bonne occasion pour passer les trois jours avant le départ du prochain bus dans des forêts d’arbres gigantesques et tester tout le matériel de camping acheté à lima en campant au bord de magnifiques petits lacs au pied de montagnes ennneigées.
En un mot comme en cent on touche enfin un des buts annoncés du voyage et qui faisait cruellement défaut à ce roadtrip démarré il y a un mois: Randonner.
Je vous ferai peut être la grace d’un article sur les bus au chili, mais la nuit passée entre santiago et puerto montt fut de mauvaise augure. Le type derrière nous ronflait plus fort que moi et la gamine à côté a passé plus de temps à discuter bruyament avec sa mère qu’à dormir. Quand on arrive à huit heure du matin on n’est pas vraiment en état d’attaquer une marche de plusieurs heures et puis de toutes façons dehors il pleut des cordes.
Qu’à cela ne tienne, on est ici pour se faire plaisir alors on applique le plan b: chiloé.
Chiloé est la seconde plus grande île du chili et comme beaucoup d’îles elle est assez différente du continent. Pour s’y rendre on prend le bus qui lui prend le ferry d’où l’on peut apercevoir des lions de mer ou des otaries, enfin des trucs  qui sortent de l’eau un peu comme les dauphins et c’est joli avec des montagnes enneigées derrière. Une fois sur l’île les paysages sont vallonés avec quelques forêts mais surtout des champs entiers d’arbustes ressemblants à des genêts qui sont en fait constitués de pleins de petites aiguilles comme celles des pins. Les maisons sont en bois, bardées de bois ou de tôles mais toujours peintes. Du coup les villages sont bariolés de toutes les couleurs. Même les églises sont tout en bois, ce qui donne une certaine chaleur à l’intérieur qui lui n’est pas peint et c’est aussi la raison pour laquelle elles ont souvent été reconstruites suite à des incendies. La plupart des gens ont la peau tannée par le soleil et l’océan, et leur grande occupation du moment c’est de rentrer du bois: On sent que l’hivers approche et que par ici il vaut mieux avoir de quoi se chauffer. On se dégote une petite chambre avec vue sur le fjord et on passe trois jour à se détendre et se ballader.

le désert

Mercredi 19 mars 2008

On ne le dit pas assez souvent, mais une très grande partie de la côte pacifique de l´amérique du sud est constituée d’un immense désert qui serait le plus aride du monde. En effet dans certains endroits de ce désert aucune précipitation n’a été enregistrée depuis l’installation de stations météorologiques il y a un peu plus de quatre-vingt ans.
On a commencé à ressentir ce désert dès le nord du pérou, quand on est descendus des montagnes pour aller vers la côte à chiclayo. Le paysage semi-désertique comportait encore quelques arbres mais le précurseur qui nous montrait déjà vers quoi nous allions c’était la poussière. C’est après lima qu’on a vraiment pu voir des étendues désertiques, sans rien d’autre que des montagnes à l’horizon d’un côté et de temps en temps l’océan qui montre le bout de son nez de l’autre.
Mais le plus impressionant ce sont les quelques deux mille kilomètres d’étendues désertiques que nous avons traversées au nord du chili entre arica et santiago.
Impressionant de par sa diversité, c’est d’abord un désert de plateaux dont la croute rocheuse est léchée par les vents, faisants apparaître ici et là des mini tornades de poussière. Ces grands plateaux sont découpés par de profondes vallées qui conduisent quelques fleuves depuis les andes vers l’océan, en permettant à une végétation toujours basse de prendre pied au fond des valons. La main de l’homme intervient d’ailleurs dans certaines de ces vallées pour en améliorer l’irrigation et mettre en places quelques maigres cultures.
Dès qu’on redescend de ces plateaux on se retrouve à nouveau sur des étendues qui paraissent sans fin, sur lesquelles on peut suivre pendant des heures les vestiges d’une voie férrée désaffectée qui croise parfois de petites villes abandonnées. On longe aussi des hectares de rocaille qui semblent avoir été labourés. Vraissemblablement il s’agit plutôt des restes recrachés par les mines à ciel ouvert que l’on peut parfois apercevoir au loin et les camions d’acide sulfurique que l’on croise appuient cette hypothèse. En plein après midi les mirages sont nombreux, on discerne très bien ces flaques de la couleur du ciel qui semblent flotter sur le sol et pourraient facilement passer pour de l’eau si nos esprits étaient embrumés par la chaleur et la déshydratation. On voit aussi les rares villes longtemps avant d’y arriver, véritables oasis de verdure au milieu des champs de poussière.
Et puis petit à petit un peu de relief réapparait en même temps que des végétaux. D’abord uniquement des cactus, rapidement accompagnés de bosquets tout secs et d’herbe jaune. La présence humaine est à nouveau visible en dehors des villes avec quelques clotures ou parcelles délimitées par des cactus et même des arrêts de bus sur le bord de l’autoroute.
Enfin des herbes hautes parsemées de grand cactus nous montrent qu’on approche. De santiago bien sûr, mais surtout de la patagonie.

Fanons de baleines

Dimanche 16 mars 2008

Autrefois les parapluies et les corsets étaient faits avec des vrais morceaux de baleines.

Le tremblement de terre

Samedi 15 mars 2008

Depuis notre arrivée au pérou on a remarqué beaucoup d’endroits qui sont signalés comme étant des zones sécurisées en cas de séïsme, généralement sous les poutres bien solides ou au milieu des places loin de tous les pilones. C’était amusant au début parce que nouveau et lié á la géographie du pays, et puis très vite on n’y a plus fait attention.

Et puis un jour, après vingt heures de bus pour aller de lima à tacna suivi de deux heures de voiture pour passer la frontière du chili et arriver à arica on est allés directement poser nos affaires à l’hôtel avant de ressortir à la recherche d’un endroit pour manger. On s’est posés dans un petit snack tranquille, exténués par le voyage.

Pendant qu’on attendait notre commande on a ressentit un truc bizare avec le sol, un peu comme si le carrelage s’était mis à floter sur de l’eau mais pendant un instant très bref. Emilie me demande si j’ai pas ressenti un drole de truc, et pendant que je lui répond que c’est surement une ligne de métro qui passe en dessous ça recommence. Et là je réalise qu’il n’y a pas de métro dans cette ville.

Les gens autour de nous ne semblaient pas réagir alors on a quand même posé la question à la patrone qui nous a confirmé que c’était bien un tremblement de terre mais que c’était normal, et que si la secousse était deux fois plus forte que celle là il fallait sortir dans la rue et se mettre loin de tout ce qui était un peu haut genre maison à étage ou pilones. Depuis on marche toujours au milieu des voitures, c’est beaucoup moins dangereux…

Le bus au pérou

Samedi 15 mars 2008

Au pérou les transports sont assez différents de ceux qu’on trouve en équateur.

En fait les bus tels qu’on les a vu en équateur sont remplacés par des collectivos qui sont soit des voitures, soit des minibus. Les collectivos ont un itinéraire et un prix fixe et ils s’arrêtent à la demande. Dans les villes ils circulent tout le temps alors que pour les liaisons interurbaines ils ne partent que quand ils ont suffisament de passager. Le point commun entre tous les collectivos c’est que quel que soit le véhicule on peut faire monter au moins deux fois plus de passager que le nombre prévu par le constructeur.

Pour les liaisons plus longues il y a les compagnies de bus régulières qui sont un peu l’équivalent de nos compagnies aériennes. Elles affrêtent un à plusieurs bus par jour vers plusieur destinations et dans les plus grosses villes elles ont leur propre terminal. Dans la mesure du possible nous on préfère prendre ces lignes parce que même si elles sont largement plus chères quand on a vingt heures à passer dans un bus on n’hésite pas à se la jouer rois du pétrole.

Déjà pour la réservation il vaut mieux s’y prendre au moins un jour à l’avance pour être sur d’avoir une place. Deux jours c’est mieux comme ça tu peux choisir les meilleures places. Tout est informatisé, tu peux même réserver sur internet si tu veux, mais nous on préfère payer cash au guichet, ça permet d’être informé si les horaires ont été modifiés ou s’il y a des inondations qui risquent d’allonger la durée du voyage.

Le jour du départ il faut arriver un peu à l’avance pour faire enregistrer les bagages qui partent en soute et puis aller à la porte d’embarquement avec une pièce d’identitée et monter à bord. Pour la sécurité on est filmé quand on monte à bord. Nous on s’y prend souvent à l’avance et on a les places à l’étage juste derrière le pare brise, comme ça on a plus de place pour les jambes et la vue panoramique de la route. C’est un peu comme au cinéma mais en vrai et avec des sièges plus confortables puisqu’ils sont inclinables, avec une tablette matelasée pour poser les jambes et la climatisation individuelle. Dans la version luxe ils s’inclinent encore plus et ils sont encore plus larges, avec seulement trois sièges sur la largeur du bus.

Avant de partir l’hotesse nous fait le speach habituel, le même quelle que soit la compagnie, qui nous souhaite la bienvenue à bord, nous précise son nom ainsi que celui des chauffeurs qui vont se relayer pendant le voyage, nous explique l’emplacement des fenêtres qui font office de sorties de secours en cas d’urgence et répette deux fois en insistant bien que les toilettes sont faits uniquement pour uriner, si on a un besoin plus conséquent il faut venir l’en informer. Enfin le bus démarre, généralement à l’heure, et on peut profiter du paysage magnifique ou regarder la grosse production holywoodienne projetée sur les écrans avant que l’hotesse ne vienne distribuer les repas chauds.

Bref tout se déroule comme dans un avion à l’exception de la durée du voyage qui va de dix à vingt heures et qui implique qu’au bout d’un moment tu n’arrives pas à dormir parce que même si les sièges sont plus confortbles on est dans un bus, il y a un gamin qui fait un caprice ou qui se met à vomir, il y a un passager qui allume sa radio à fond parce que le film ne lui plait pas, les toilettes refoulent une forte odeur de pisse après que chacun des quarante passagers soit allé pisser au moins deux fois. Et pour couronner le tout le bus arrive généralement en retard.

En tout cas un tel trajet en bus est un très bon prétexte pour passer au moins deux jours dans la ville où on vient d’arriver et c’est comme ça qu’on a pu visiter de superbes musées et aller à la plage à chiclayo, passer l’anniversaire d’Emilie à faire du shopping à lima et rester quelques jours dans une station balnéaire juste près avoir passé la frontière du chili.

le cochon d´inde

Jeudi 6 mars 2008

est originaire des andes et non pas des indes.

C´est d´ailleurs la première source de protéines dans les andes.

Gustativement parlant ça ressemble à du poulet bien gras et ça vaut pas un bon steack.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cochon_d%27Inde 

Inca kola

Jeudi 6 mars 2008

C´est la boisson du coin, couleur audoise et gout malabar…

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Inca_Kola

Frontière Equateur-Pérou

Samedi 1 mars 2008

Après cuenca on a passé quelques jours à vilcabamba, petit havre de paix et de gringos, histoire de monter à cheval dans la montagne et se reposer un peu. La ballade était superbe, Emilie se débrouille très bien, mais pour le repos ça manquait un peu d´eau courante. En effet, comme il pleut beaucoup on a passé quatre jours avec des coupures d´eau.

Ma petite angine était surement due à la pluie mais elle ne m´a pas découragé pour me lever à cinq heure du matin. La tourista qui s´est déclarée ce matin là ne m´a pas découragé pour prendre un bus à six heure. Les deux premières heures on a passé cinq cols à plus de deux mille cinq cent mètres d´altitude, le paysage était superbe, Emilie a dormi. Six heures et cent kilomètres plus tard on est arrivés à zumba. C´est vous dire si la piste a été difficile et que l´expression serrer les fesses a pris tout son sens.

Bien sur je n´ai pas faim mais heureusement il y a des toilettes au terminal des bus. On se renseigne pour savoir s´il y a des bus qui vont à la frontière péruvienne mais les prochains sont dans plus de deux heures alors on prend un taxi collectif un peu plus cher mais plus rapide et qui part presque immédiatement. Avec nous il y a un suédois qui va nous aider pour la suite du voyage et en particulier trouver les moyens de transports.

La frontière est un peu halucinante, un grand pont presque neuf au milieu de nulle part et à une heure de piste du premier village d´un côté comme de l´autre. Les formalitées sont très rapides et on reprend un collectif du côté du pérou, mais cette fois-ci au lieu d´un tout terrain flambant neuf c´est une vieille japonaise dans laquelle on monte à sept. C´est pratique, ça aide à serrer les fesses. On changera encore une fois de taxi, cette fois à huit dans la voiture, avant d´arriver à jaen au bout de douze heures de voyage. On n´a pas vraiment eu le temps de manger de la journée, on est crevés, j´ai de la fièvre et je ne trouve pas ma carte bleue. Emilie essaye la sienne dans trois distributeurs différents qui la refusent en disant qu´elle est expirée alors qu´elle ne l´est pas et on n´arrive pas à trouver de bureau de change ouvert un dimanche à cette heure là. De toutes façons on n´a que cinquante dollars puisqu´on pensait retirer en arrivant.

On va donc à l´hotel qu´on avait repéré dans notre guide mais il est complet. On finit par en trouver un convenable et on explique notre problème de change pour ne pas avoir à payer tout de suite. On se pose un peu, ça fait du bien d´avoir au moins un endroit où se poser et je vérifie toutes mes affaires pour retrouver ma carte bleue. En fait je l´avais juste changée de poche mais la fatigue aidant j´avais oublié.

On part donc à la recherche d´un restaurant, mais avec des repas à moins de dix nouveaux sols, environ trois dollars, ils ne prennent pas la carte bleue ni les dollars. A force de demander on finira part trouver un bureau de change qui va nous permettre de manger enfin, du riz pour moi. En sortant du restaurant on va même tomber sur une banque qui accepte ma carte, la seule de la ville qui prend les mastercards.

On s´endormira rapidemant sous le poids de la fatigue de cette journée, la plus rude de ces quatres dernières années.

Le lendemain on est étonnés par le café qu´on nous sert, un verre d´eau chaude avec une petite carafe de concentré de café. On prend un mototaxi, sorte de tricycle à moteur, pour la gare routière puis un collectivo, toujours à huit, qui dois nous emmener à chachapoyas.

A quinze heure et théoriquement une heure de route de notre destination la route est barrée par une barrière gardée par un policier. Le conducteur coupe le moteur et va serrer la main au policier puis vient m´expliquer que la route est fermée pour travaux tous les jours de six heures du matin à dix neuf heure. On a donc quatre heures a attendre et je ne m´explique pas pourquoi le conducteur roulait aussi vite. Quatre heures c´est long quand on n´a rien à faire, surtout pour Emilie qui commence a peter un boulon dans ces voitures dans lesquelles on ne peut même pas dormir pour passer le temps. On en profite donc pour se reposer un peu et se ballader car il fait bon et l´après midi est agréable.

La nuit on arrive enfin à chachapoyas où on décide de rester plusieurs jours pour se reposer et visiter kuélap, une sorte de ville fortifiée contemporaine des incas qui est magnifique.

Le bus en équateur

Samedi 1 mars 2008

En achetant notre billet de bus à alausì pour aller à cuenca on se demandait avec Boris et Cécile comment les compagnies de bus faisaient pour savoir quelles étaient les places disponibles dans les bus. En effet notre bus était parti de riobamba mais nous n´achetions notre billet qu´à alausì et la guichetière marquait au stylo un numéro de place sur notre billet. En fait la réponse a été vite donnée en montant dans le bus: la compagnie ne gère pas les numéros de places émis depuis deux guichets différents et nos places étaient occupées par des gens qui avaient bien un billet numéroté à ces places.

En même temps ce n´est pas très grave, pour cinq heures de bus on peut voyager debout. D´autant plus qu´à soixante et quinze passagers pour quarante places assises on n´est pas les seuls à être debouts. Le petit détail c´est que même si les bus sont de qualité allemande ils sont adaptés à la population locale, c´est-à-dire que l´allée centrale n´est pas plus profonde que le sol des sièges et donc que le seul endroit où je peux me tenir debout sans plier les genous c´est sous la trappe de ventilation. Déjà que je ne passe pas inaperçu avec ma taille, j´en ai fait rigoler plus d´un quand au bout de cinq minutes j´ai demandé à pouvoir aller sous la trappe en question.

En ce qui concerne la route, ou la piste dans la plupart des cas, comme c´est la saison des pluies il y a beaucoup d´affaissements de terrain et on est parfois obligé d´enprunter des itinéraires secondaires qui ne sont absolument pas adaptés pour être pris par des bus. D´ailleurs ce qui me vient en tête pour décrire le réseau routier dans cette partie des andes c´est tout simplement le salaire de la peur. Sauf qu´au lieu de transporter de la nitroglycérine ce sont des passagers qui montent et qui descendent à tout moment au cours du trajet.

Le système est assez efficace, le bus part à une heure déterminée et étonnament ponctuelle d´une ville pour aller vers une autre. L´itinéraire est toujours le même pour un bus donné, sauf imprévu comme une route bloquée auquel cas le chauffeur va contourner par d´autres routes quitte à revenir un peu en arrière sur la route bloquée pour desservir un village si un nombre suffisament important de voyageurs se met à rouspéter.

Pour le billet on peut l´acheter au guichet dans les gares routières ou directement dans le bus auprès du controleur puisqu´on peut monter à tout moment en faisant signe au conducteur. Le controleur a pour rôle de gérer les gens dans le bus, de les faire payer en fonction de la où ils sont montés et de là où ils descendent mais aussi de trouver les itinéraires de secours en appelant le bureau de la compagnie ou en discutant avec les bus arrivants en sens inverse. Il vaut mieux avoir la monnaie pour payer son billet mais sinon le controleur attend qu´on lui ait payé suffisament de billets pour pouvoir te rendre la monnaie, et dans le pire des cas il s´arrette à une station service ou un magasin.

Par contre c´est en bus qu´on voit le plus de paysages et donc des endroits merveilleux. Souvenez vous le salaire de la peur, les routes sont belles.