La grosse pomme croquée
Mercredi 30 janvier 2008Aprés quelques jours passés à nyc on se rend compte à quel point la ville est cosmopolite mais pas dénuée de clichés.
D’abord les lieux qui paraissent étrangement familliers, avec ces buildings, ces grands trottoirs et ces chateaux d’eau sur tous les toits.
Ensuite les gens qui sont en moyenne beaucoup plus grands que sur le vieux continent. Par exemple une grande proportion de ceux qui portent un uniforme ici ont l’air d’être des cousins du gers de Bruce Willis, avec une tête et 40kg de plus que moi. Et puis la ville est vraiment cosmopolite avec des quartiers trés différents collés les uns aux autres. Il suffit souvent de traverser une rue pour changer de monde.
Le point commun quand même à beaucoup de quartiers dans manathan c’est qu’on a l’impression d’être dans un supermarché géant. D’autant plus qu’on a débarqué en plein milieu des soldes hivernales. Pour le coup on a vraiment été les rois du pétrole et on s’est laissés prendre au jeu, à notre plus grand plaisir. Je n’ai pas vérifié dans leur catalogue mais j’ai bien dû acheter la moitié de la collection patagonia et de la ligne eco en coton bio de levi’s. J’ai quand même été raisonnable à l’apple store, tout était quand même un peu trop cher pour risquer de se le trimbaler en amérique du sud.
Et puis il y a le côté culturel de la ville qui est énorme. Dans chaque musée visité j’ai vu plus d’oeuvres de Picasso, Vermeer, Van Gogh, Klimt, Bosch ou Warhol que je n’en avait déjà vu dans ma vie. Ce fut l’occasion aussi de me rendre compte que je suis perdu pour la peinture classique. Elle comporte décidément trop de symboliques pour moi qui connait plus de citations de la cité de la peur que de la bible. Mais bon j’ai pu voir une version de l’île des morts, et ça c’est la classe.
Une petite ballade dans central park nous a permis de reconnaitre des endroits oú a été tourné hair, d’ailleurs la ville est remplie de coins qu’on connait déjà pour les avoir vus dans des flims. Ca va de la statue de la liberté à times square en passant par les banquettes des taxis. Même les plaques d’égouts fumantes ont un petit air de déjà vu.
Il faut dire que même si on ne s’en rend pas très compte il fait froid ici. Un vrai froid de canard qui te gerce les lèvres et te déssèche les mains sans que tu ne t’en apperçoives. Et comme l’immeuble de Fred et Véro n’est pas vraiment tout neuf le chauffage est géré pour tout le bloc, et on ne peut pas changer le réglage: il est à fond. Résultat il fait 30°C de plus dedans que dehors. Quand il fait -10°C dehors ça va, mais quand ça remonte au-dessus de -5°C on est en t-shirt et les rares fois où on arrive dans des températures positives on fond sur place à l’intérieur.
Je râle un peu, mais on a été reçus comme des princes, on a rencontrés plein de potes super sympas de Fred et Véro et on a passé un séjour génial.
Encore merci à Fred et Véro.