Archive pour la catégorie 'ma vie'

Le Quad

Mardi 4 mai 2010

Je n’ai jamais apprécié les engins à moteur destinés à parcourir la campagne. Que ce soit à deux ou quatre roues ils m’ont toujours parus bruyants et encombrants. C’est pourquoi j’ai toujours préféré me promener à pied ou à cheval. On peut ainsi apprécier les paysages à un rythme adapté pour découvrir un environnement sans le perturber. Et parfois surprendre la faune sauvage dans son intimité ou admirer la flore, les cheveux au vent. Dans mes pérégrinations j’en ai croisé de ces bolides tonitruants et les seuls contre lesquels je ne maugréais pas étaient ceux qui avaient une autre utilité que d’être un loisir prétendument proche de la nature. Lire le reste de cet article »

Le clou

Dimanche 8 février 2009

C’était le premier cheval de la journée. Une jument de trait qui ne devait pas faire plus de six cent kilos. J’avais déferré les antérieurs puis tenu les postérieurs à la française pour que le maréchal lui enlève ses deux autres fers. Pendant qu’il parait la jument je commençais à déferrer un autre comtois, un peu plus lourd mais tout aussi calme. Après qu’il eut fait porter les fers et broché les antérieurs à l’anglaise, je suis à nouveau passé sous la jument pour qu’il puisse brocher les postérieurs.

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Toulousain Marseillais

Mardi 25 novembre 2008

Après une année de congé sabbatique bien remplie il fallait bien songer à se sédentariser quelque part. D’un côté les finances s’approchaient dangereusement du rouge et de l’autre la durée maximale de ce fameux congé était atteinte. Pour continuer notre vadrouille il aurait fallu quitter ma place conservée bien au chaud sur toulouse et trouver un moyen de subvenir à nos besoins, au moins pécuniers. Heureusement avant de partir vers le continent américain j’avais anticipé ce dur retour à la réalité économique et pris mes dispositions pour tenter de prolonger cette conquête de l’ordinaire loin des souffleries d’airbus. Lire le reste de cet article »

Le flan de Mémé me manque

Vendredi 6 juin 2008

C´est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

Jeudi 29 mai 2008

On n´est plus en patagonie alors si je n´écris pas trop en ce moment c´est parce qu´après le crochet je me suis mis au tricot. Ca fait passer le temps dans le bus ou sur les bancs publics en attendant une correspondance. Lire le reste de cet article »

Le maté

Lundi 5 mai 2008

On était cinq au cul du cheval. Avant même de commencer le travail le palefrenier s’éclipsa en proposant de préparer le maté. Un apprenti s’occupa de tenir le licol, tout en chassant les mouches avec une toile de jute. Pendant ce temps l’autre apprenti déférait. Quand il commença à parer un postérieur le palefrenier réapparut, la calebasse dans une main et une bouilloire dans l’autre. Lire le reste de cet article »

Le monde est petit

Lundi 21 avril 2008

On a croisé Dorian, un vieux pote de fac, dans la rue à buenos aires. C’était aussi l’occasion de rencontrer sa pitite famille.

La dernière fois j’avais croisé un vieux pote de lycée à saint louis du sénégal. J’imagine que la prochaine fois ce sera un vieux pote de boulot.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

Samedi 1 mars 2008

Je met pas trop le blog à jour en ce moment alors que nous vivons des aventures passionnantes mais Emilie m´a appris le crochet alors plutôt que d´écrire je me fais un bonnet en laine.

On a nos billets!!!

Jeudi 20 décembre 2007

Après plusieurs mois d’incertitude, de recherche sur le net, d’attente en agence de voyage et de remise en cause on a enfin pu acheter nos billets d’avion.

Mais pour bien comprendre il faut commencer par le début, quand j’ai décidé de prendre mon congé sabbatique. A ce moment là j’avais principalement deux idées en tête: Faire le tour du sud en vélo couché et aller passer quelques mois en nouvelle calédonie voir le frérot et sa petite famille et pourquoi pas tant qu’à y être bosser un peu là bas aussi pour voir comment ça fait.

Premiers renseignements pris, je ne trouve pas de billets à moins de 1500€, normal, la dernière fois le billet le moins cher disponible était à 1400€ et vu l’évolution des tarifs pétroliers ça va pas aller en baissant.

Et puis là par hasard je tombe sur un site qui explique qu’il est possible de prendre un billet dit “tour du monde” avec une escale à nouméa à partir de 1600€, alors là j’ai dit “banco! on vend la caravane” et j’ai commencé à me renseigner un peu sur ces fameux billets dits “tour du monde”. Apparemment il en existe de deux sortes: Ceux que l’on prend directement auprès des alliances de compagnies aériennes et ceux qui sont mis en place par des agences de voyages spécialisées dans ce genre de billets. Et puis il y a aussi les billets des petits malins qui ne sont pas dits “tour du monde” mais qui reviennent presque au même si on aime bien passer sa vie dans les aéroports.

Et quand on parle de faire le tour du monde il se pose une question cruciale sur les destinations, à savoir sur lesquelles faire les escales. Et ça on y a réfléchit à deux puisqu’entre temps ma belle amoureuse a décidé de se joindre à moi pour ce voyage. Et après avoir longtemps réfléchit on a décidé de passer par:

  • Nouméa pour voir le frérot et la petite famille
  • Moorea pour voir tonton Jean
  • San salvador pour voir Pierre
  • New york pour voir Fred

Et pour des raisons financières et puis aussi de timing on avait mis de côté ces destinations qui nous plaisaient bien mais que bon on pourra voir une autre fois et puis il faut bien choisir même si c’est nul on voudrait pouvoir aller partour:

  • London pour voir Nicolas et Olivier
  • Budapest pour aller voir Wintay et ses parents
  • Le cambodge pour aller voir Marco
  • L’argentine pour aller voir la patagonie, les gauchos et les danseurs de tango
  • La martinique pour aller voir Sylvain

Donc avec cinq mois devant nous et quatre destinations on pensait faire des escales allant de trois semaines à deux mois et on avait même trouvé un billet.

La formule des alliances de compagnies ne nous satisfaisait pas parce qu’elles ne permettaient pas de faire ces quatre escales puisque ces destinations ne sont pas desservies par des compagnies faisant partie de la même alliance.

La formule des agences spécialisées ne nous convenait pas non plus parce que le billet revenait à environ 3000€.

Et heureusement il y avait la formule du petit malin qui consistait à acheter plein de billets aller-retour:

  • paris-new york
  • new york-los angeles
  • los angeles-papeete
  • papeete-noumea
  • los angeles-san salvador

Et en imbriquant comme il faut tous ces billets au niveau des dates pour ne jamais passer plus de 24h à los angeles on avait un pseudo billet tour du monde qui nous revenait à peu près à 2100€, ce qui était dans nos moyens financiers même si on devait passer presque l’équivalent d’une petite semaine dans des avions ou aéroports. Parfois il faut savoir relativiser et s’asseoir sur des convictions qui peuvent amener à penser que l’avion c’est mal (je schématise, ce serait un peu long de développer ici).

On se rend donc à l’agence de voyage pour acheter tous ces petits billets et on s’entend dire que le prix du pétrole, l’incertitude de la politique, le petit dernier qui est malade, tout ça, enfin bref depuis la semaine dernière les prix ont un peu augmenté et maintenant ça coûterait un peu plus de 2800€.

Et là c’est un peu trop pour nous, dépenser autant d’argent pour passer son temps dans l’avion, on a sûrement mieux à faire. Et le mieux on le trouve très vite, c’est l’amérique du sud (souvenez vous les gauchos et le tango). On vérifie quand même si on ne peux pas passer par le centre et le nord histoire de faire quand même deux escales sur les quatre prévues à l’origine, mais là il n’est plus question de trajet circulaire et le détour par le salvador augmente beaucoup le prix alors que de passer par les états unis coûte moins cher qu’un vol direct vers l’argentine.

Et donc finalement on a pris un aller retour paris-new york et un aller retour new york-quito, l’occasion d’apprendre que quito est la capitale de l’équateur qui est le pays sur la côte pacifique coincé entre le pérou et la colombie.

On décollera donc le 17 janvier pour commencer par passer deux semaines chez Fred puis quatre mois et demi en amérique du sud. Ca devrait être suffisant pour acquérir quelques bases d’espagnol puisqu’aucun de nous deux ne parle cette langue (qui a parlé de challenge?).

42h à toulouse

Samedi 27 octobre 2007

Après quelques jour à paris j’ai démonté mon vélo pour le mettre dans le tgv direction toulouse. Ils sont rigolos à la sncf, les bagages doivent être emballés et ne pas faire plus de 120×90cm, je vous laisse imaginer le casse tête avec un vélo couché.

Arrivé à 23h à la gare je me rend compte que comme pour beaucoup de casse tête le plus dur c’est pas de le démonter et quand je me couche il ne me reste plus que 40h à passer dans la ville rose, l’occasion de croiser quelques amis au 105, au filo, à l’étoile et chez Jazz qui a eu la gentillesse de m’héberger pour ces 2 nuits. J’en ai aussi profité pour essayer la ligne B du métro, tout aussi quelconque que l’autre et voir quelques stations de vélôToulouse en cours d’installation.

Pas le temps de voir tout le monde ni de faire tout ce que je veux, déjà je reprend le train pour carcassonne et heureusement dans le ter on peut prendre le vélo sans le démonter.