Amandine, Olivier et Lisa
Samedi 27 octobre 2007A peine arrivé à carcassone je repars avec Emilie pour montbazin où se marient Amandine et Olivier.
Encore un super mariage et une famille heureuse, ça fait plaisir.
A peine arrivé à carcassone je repars avec Emilie pour montbazin où se marient Amandine et Olivier.
Encore un super mariage et une famille heureuse, ça fait plaisir.
Après quelques jour à paris j’ai démonté mon vélo pour le mettre dans le tgv direction toulouse. Ils sont rigolos à la sncf, les bagages doivent être emballés et ne pas faire plus de 120×90cm, je vous laisse imaginer le casse tête avec un vélo couché.
Arrivé à 23h à la gare je me rend compte que comme pour beaucoup de casse tête le plus dur c’est pas de le démonter et quand je me couche il ne me reste plus que 40h à passer dans la ville rose, l’occasion de croiser quelques amis au 105, au filo, à l’étoile et chez Jazz qui a eu la gentillesse de m’héberger pour ces 2 nuits. J’en ai aussi profité pour essayer la ligne B du métro, tout aussi quelconque que l’autre et voir quelques stations de vélôToulouse en cours d’installation.
Pas le temps de voir tout le monde ni de faire tout ce que je veux, déjà je reprend le train pour carcassonne et heureusement dans le ter on peut prendre le vélo sans le démonter.
Pour la seconde fois depuis qu’ils sont installés j’ai pu essayer les vélib’ à paris. Un service facile d’accès pour tous et qui apporte un grand avantage dans l’utilisation du vélo en ville puisque les vélos sont disponibles presque partout et on peut les redéposer presque partout, ce qui supprime les problèmes d’encombrement et de vol.
Le seul inconvénient notable que j’ai pu rencontrer avec ce système c’est que les vélos sont un peu petits pour moi, mais bon on s’y fait et ça reste quand même très pratique.
Un système équivalent existait déjà à rennes et lyon, il était en cours d’installation quand je suis passé à marseille et il est en projet pour toulouse.
C’est peut-être l’occasion de se mettre ou remettre au vélo, que ce soit avec son propre vélo ou en utilisant un de ces systèmes de vélo partagé. Dans tous les cas ce que j’ai pu remarquer ces derniers temps c’est qu’il faut un vélo en bon état, c’est ce qui change tout et qui permet de parcourir rapidement de bonnes distances sans arriver en sueur.
Et pour ce qui est de l’éclairage obligatoire je conseille un système à dynamo. De toutes façons on ne l’utilise pas très souvent et surtout une dynamo en bon état ne rend pas le pédalage plus difficile.
Bref si le sujet vous intéresse voici quelques liens supplémentaires:
est obtenue à partir d’un colorant naturel qui s’appelle le rocou.
Le bonheur n’étant pas quantifiable voici quelques autres indicateurs concernant mon tour du sud à vélo:
1334.63 km parcourus
1187 m d’altitude au maximum
110.43 km au maximum dans la même journée
69.97 km/h au maximum
65 h 46 mn en roulant
plus de 45 personnes visitées
40 jours entre le départ et l’arrivée
34 nuits hébergé par des copains/amis/famille
30 kg environ de vélo et bagages
20.24 km/h de moyenne
20 jours de vélo
10 euros dépensés par jour en moyenne
6 nuits de bivouac
5 kg de perdus
2 tubes de lait concentré sucré
2 fois la pluie
1 rhume
1 autre vélo couché croisé
1 crevaison
0 chute
et effectivement comme dit François, parfois quand tu es seul sur ton vélo ton compteur c’est ton seul ami ;)
ben en fait il s’appelle pas Léon mais Leon.
C’est énorme, et surtout n’hésitez pas à me prévenir si je me trompe dans l’orthographe de Romané, de Piérré ou de Juliétté.
Voilà une idée géniale pour passer ses vacances pour peu que l’on soit assez doué à la guitare: le Jeepsy Project.
Tout ceux d’entre vous qui m’ont hébergé pendant mon tour du sud à vélo et les autres aussi n’hésitez pas à vous inscrire pour héberger JP, un pote de mon beau-frère, entre le 17 et le 24 novembre 2007. Vous aurez droit à un véritable concert à domicile.
Et puis prévenez moi si vous vous inscrivez, ça me fera plaisir.
Et voilà, après deux jours de vélo et un petit trajet en train pour éviter la pluie je suis arrivé à clermont-ferrand chez Anna, François et Léon.
L’occasion de visiter une maison trop loin, trop grande et trop froide pour qu’elle vaille le coup, mais c’est toujours sympa ce genre de visite où on découvre un lieu de vie potentiel. Ils ont 5 autres visites prévues d’ici la semaine prochaine, tout n’est pas perdu.
Sinon c’est la fin de mon tour du sud à vélo. Je prends le train demain matin pour paris et je reviendrai vers carcassonne et toulouse pour le mariage d’Olivier et Amandine dans 10 jours. Une belle aventure se termine mais c’est pour laisser la place à plein d’autres.
Parti de chez Elsa sous un temps couvert j’ai pris le chemin le plus court pour rejoindre Emilie chez Christine et Henri-Jacques à saint antoine l’abbaye. Après 80km j’arrive sous un soleil radieu dans cette maison de charme qui abrite à la fois un gîte et des chambres d’hôtes. On va rester quelques jours dans ce cadre idéal pour se reposer. Ca tombe bien il y a justement un festiforum au village, et on a déjà pu aller voir une conférence avec entre autres Pierre Rabhi.
A force de raconter que je n’ai pas encore pris la pluie à vélo il fallait bien que ça arrive.
Après une petite soirée bien sympathique à theys chez Amandine et Antoine je suis reparti vers chambéry où habite Elsa. Le ciel se couvre dans la matinée et j’apprend en arrivant sur chambéry qu’Elsa n’habite pas tout à fait là mais de l’autre côté de la montagne…
Qu’à celà ne tienne, je m’attaque tranquillement au col de l’épine à plus de 900m et une fois arrivé en haut je change de tshirt puisque le mien est trempé de sueur (c’est incroyable à quel point ça réchauffe de monter les cols avec ce vélo). A peine enfilé le t-shirt sec je sens les premières gouttes d’eau qui tombent du ciel et bientôt c’est une averse inintérompue qui s’abbat sur la forêt. Heureusement les arbres me protègent un peu et j’ai le temps de me couvrir comme il faut avant d’être trempé.
Et puis je n’ai plus le choix, il me faut redescendre vers chez Elsa avant que la nuit ne tombe, j’ai de la chance de n’avoir quasiment que de la descente et donc de ne plus suer sous mes vêtements imperméables. Le seul défaut de ma veste c’est qu’elle n’est pas faite pour être couché sous la pluie et très vite l’eau qui dégouline dessus passe par la fermeture éclair sur mon torse et je sens une goutte gelée qui descend lentement mais inéxorablement avant de se caler dans mon nombril. La prochaine fois je mettrai la veste à l’envers pour avoir la fermeture dans le dos…
Et puis j’arrive chez Elsa, la maison du bonheur, une colocation à 5 dans une énorme maison à la campagne, ça me rappelle des souvenirs.