Archive pour la catégorie 'vélo'

42h à toulouse

Samedi 27 octobre 2007

Après quelques jour à paris j’ai démonté mon vélo pour le mettre dans le tgv direction toulouse. Ils sont rigolos à la sncf, les bagages doivent être emballés et ne pas faire plus de 120×90cm, je vous laisse imaginer le casse tête avec un vélo couché.

Arrivé à 23h à la gare je me rend compte que comme pour beaucoup de casse tête le plus dur c’est pas de le démonter et quand je me couche il ne me reste plus que 40h à passer dans la ville rose, l’occasion de croiser quelques amis au 105, au filo, à l’étoile et chez Jazz qui a eu la gentillesse de m’héberger pour ces 2 nuits. J’en ai aussi profité pour essayer la ligne B du métro, tout aussi quelconque que l’autre et voir quelques stations de vélôToulouse en cours d’installation.

Pas le temps de voir tout le monde ni de faire tout ce que je veux, déjà je reprend le train pour carcassonne et heureusement dans le ter on peut prendre le vélo sans le démonter.

Les joies du vélo en ville

Mercredi 17 octobre 2007

Pour la seconde fois depuis qu’ils sont installés j’ai pu essayer les vélib’ à paris. Un service facile d’accès pour tous et qui apporte un grand avantage dans l’utilisation du vélo en ville puisque les vélos sont disponibles presque partout et on peut les redéposer presque partout, ce qui supprime les problèmes d’encombrement et de vol.

Le seul inconvénient notable que j’ai pu rencontrer avec ce système c’est que les vélos sont un peu petits pour moi, mais bon on s’y fait et ça reste quand même très pratique.

Un système équivalent existait déjà à rennes et lyon, il était en cours d’installation quand je suis passé à marseille et il est en projet pour toulouse.

C’est peut-être l’occasion de se mettre ou remettre au vélo, que ce soit avec son propre vélo ou en utilisant un de ces systèmes de vélo partagé. Dans tous les cas ce que j’ai pu remarquer ces derniers temps c’est qu’il faut un vélo en bon état, c’est ce qui change tout et qui permet de parcourir rapidement de bonnes distances sans arriver en sueur.

Et pour ce qui est de l’éclairage obligatoire je conseille un système à dynamo. De toutes façons on ne l’utilise pas très souvent et surtout une dynamo en bon état ne rend pas le pédalage plus difficile.

Bref si le sujet vous intéresse voici quelques liens supplémentaires:

le cyclisme urbain

le guide du vélo en ville

des études de la sécurité routière par catégories d’usagers

Des chiffres

Dimanche 14 octobre 2007

Le bonheur n’étant pas quantifiable voici quelques autres indicateurs concernant mon tour du sud à vélo:

1334.63 km parcourus

1187 m d’altitude au maximum

110.43 km au maximum dans la même journée

69.97 km/h au maximum

65 h 46 mn en roulant

plus de 45 personnes visitées

40 jours entre le départ et l’arrivée

34 nuits hébergé par des copains/amis/famille

30 kg environ de vélo et bagages

20.24 km/h de moyenne

20 jours de vélo

10 euros dépensés par jour en moyenne

6 nuits de bivouac

5 kg de perdus

2 tubes de lait concentré sucré

2 fois la pluie

1 rhume

1 autre vélo couché croisé

1 crevaison

0 chute

et effectivement comme dit François, parfois quand tu es seul sur ton vélo ton compteur c’est ton seul ami ;)

Clermont-ferrand, déjà…

Mercredi 10 octobre 2007

Et voilà, après deux jours de vélo et un petit trajet en train pour éviter la pluie je suis arrivé à clermont-ferrand chez Anna, François et Léon.

L’occasion de visiter une maison trop loin, trop grande et trop froide pour qu’elle vaille le coup, mais c’est toujours sympa ce genre de visite où on découvre un lieu de vie potentiel. Ils ont 5 autres visites prévues d’ici la semaine prochaine, tout n’est pas perdu.

Sinon c’est la fin de mon tour du sud à vélo. Je prends le train demain matin pour paris et je reviendrai vers carcassonne et toulouse pour le mariage d’Olivier et Amandine dans 10 jours. Une belle aventure se termine mais c’est pour laisser la place à plein d’autres.

Quelques jours à saint antoine l’abbaye

Samedi 6 octobre 2007

Parti de chez Elsa sous un temps couvert j’ai pris le chemin le plus court pour rejoindre Emilie chez Christine et Henri-Jacques à saint antoine l’abbaye. Après 80km j’arrive sous un soleil radieu dans cette maison de charme qui abrite à la fois un gîte et des chambres d’hôtes. On va rester quelques jours dans ce cadre idéal pour se reposer. Ca tombe bien il y a justement un festiforum au village, et on a déjà pu aller voir une conférence avec entre autres Pierre Rabhi.

La pluie enfin

Samedi 6 octobre 2007

A force de raconter que je n’ai pas encore pris la pluie à vélo il fallait bien que ça arrive.

Après une petite soirée bien sympathique à theys chez Amandine et Antoine je suis reparti vers chambéry  où habite Elsa. Le ciel se couvre dans la matinée et j’apprend en arrivant sur chambéry qu’Elsa n’habite pas tout à fait là mais de l’autre côté de la montagne…

Qu’à celà ne tienne, je m’attaque tranquillement au col de l’épine à plus de 900m et une fois arrivé en haut je change de tshirt puisque le mien est trempé de sueur (c’est incroyable à quel point ça réchauffe de monter les cols avec ce vélo). A peine enfilé le t-shirt sec je sens les premières gouttes d’eau qui tombent du ciel et bientôt c’est une averse inintérompue qui s’abbat sur la forêt. Heureusement les arbres me protègent un peu et j’ai le temps de me couvrir comme il faut avant d’être trempé.

Et puis je n’ai plus le choix, il me faut redescendre vers chez Elsa avant que la nuit ne tombe, j’ai de la chance de n’avoir quasiment que de la descente et donc de ne plus suer sous mes vêtements imperméables. Le seul défaut de ma veste c’est qu’elle n’est pas faite pour être couché sous la pluie et très vite l’eau qui dégouline dessus passe par la fermeture éclair sur mon torse et je sens une goutte gelée qui descend lentement mais inéxorablement avant de se caler dans mon nombril. La prochaine fois je mettrai la veste à l’envers pour avoir la fermeture dans le dos…

Et puis j’arrive chez Elsa, la maison du bonheur, une colocation à 5 dans une énorme maison à la campagne, ça me rappelle des souvenirs.

28h à grenoble

Mercredi 3 octobre 2007

Après une super descente depuis le trièves je suis arrivé à grenoble, ville que j’aime bien mais que je connais peu. Presque tous les gens que je connaissais qui y habitaient en sont partis, d’où le sentiment bizare de se sentir un peu perdu dans un environnement familier.

Qu’à celà ne tienne, j’en profite pour aller manger avec Did. Magie de la matérialisation d’une rencontre virtuelle. On ne se connait pas et pourtant on pourrait le croire.

Et puis je rejoins Bart que je connais peu et Lina que je ne connais pas. Là encore c’est une découverte passionante. Le lendemain on grimpe à la bastille avec Bart avant de revoir Did et de partir pour rejoindre Amandine à la gare.

Et là surprise, Amandine est accompagnée de Babette qu’elle a croisée dans le tram. On a 5 minutes pour discuter puis notre train part pour aller chez Amandine et Antoine.

28h à grenoble dont 6h à dormir ça m’a laissé 22h pour rencontrer, découvrir et voir 4 personnes. C’est beaucoup trop court, je serai bien resté quelques jours de plus.

J’ai rangé mon vélo…

Mercredi 3 octobre 2007

…en attendant que la pluie passe.

Ca a été l’occasion de passer quelques jours reposants chez Eric et Malika, de voir Maud et Leny.  J’ai aussi profité d’un aller retour d’Eric sur valence pour passer voir Bela et comme c’était vendredi soir j’ai aussi pu voir Hugo et Pablo. Y’a pas à dire, ça nous rajeunit pas de les voir pousser ces grands dadets.

Bref un séjour sans vélo fort agréable avant la descente bien méritée (rappelez vous du col) vers grenoble.

Le dopage

Jeudi 27 septembre 2007

On a beau être contre et se dire qu’on n’y touchera jamais, quand on se retrouve en train de monter un col à 1180m avec le mistral de face qui souffle de toutes ses forces on ne fait pas la fine bouche.

C’est pourquoi j’ai ouvert mon tube de lait concentré sucré en m’attaquant au col de la croix haute.

Heureusement je n’ai pas été contrôlé.

Première rencontre couchée

Jeudi 27 septembre 2007

Un peu après sisteron j’ai croisé un autre cycliste en vélo couché qui roulait dans l’autre sens. C’est le premier que je rencontre depuis mon départ et on s’est arrêté pour discuter un peu et échanger notre expérience de voyage.

Matthijs est un belge qui est descendu par le luxembourg et la suisse avant d’emprunter la route napoléon et de continuer vers monaco. Un voyage impressionant en comparaison avec mon tour du sud quand on sait à quel point il est difficile de rouler en montagne avec ce type de vélo.

Par contre son vélo était plus bas que le mien, avec deux roues de 20 pouces. Je pense que la plupart des gens qui se posent la question de la visibilité du vélo par les voitures ont vu des vélos comme le sien, qui est presque à mi-hauteur par rapport au mien.

 En tout cas bon courage pour la suite de ton voyage Matthijs.