Archive pour septembre 2007

Le dopage

Jeudi 27 septembre 2007

On a beau être contre et se dire qu’on n’y touchera jamais, quand on se retrouve en train de monter un col à 1180m avec le mistral de face qui souffle de toutes ses forces on ne fait pas la fine bouche.

C’est pourquoi j’ai ouvert mon tube de lait concentré sucré en m’attaquant au col de la croix haute.

Heureusement je n’ai pas été contrôlé.

Première rencontre couchée

Jeudi 27 septembre 2007

Un peu après sisteron j’ai croisé un autre cycliste en vélo couché qui roulait dans l’autre sens. C’est le premier que je rencontre depuis mon départ et on s’est arrêté pour discuter un peu et échanger notre expérience de voyage.

Matthijs est un belge qui est descendu par le luxembourg et la suisse avant d’emprunter la route napoléon et de continuer vers monaco. Un voyage impressionant en comparaison avec mon tour du sud quand on sait à quel point il est difficile de rouler en montagne avec ce type de vélo.

Par contre son vélo était plus bas que le mien, avec deux roues de 20 pouces. Je pense que la plupart des gens qui se posent la question de la visibilité du vélo par les voitures ont vu des vélos comme le sien, qui est presque à mi-hauteur par rapport au mien.

 En tout cas bon courage pour la suite de ton voyage Matthijs.

Juste à temps

Jeudi 27 septembre 2007

Après être parti de manosque j’ai rapidement rejoint limans dans la matinée, ce qui m’a permis de faire une étape fort sympathique chez Robert et Jacqueline puis de reprendre la route le lendemain matin.

Entretemps le mistral s’était levé, un vent froid de face annonciateur de mauvais temps. J’ai donc poussé un peu plus loin que prévu et après une nuit de bivouac sous la tente remuée par le vent je me suis dépêché autant que possible avec ce satané vent de face pour arriver en début d’après midi à saint maurice en trièves chez Eric et Malika.

En fin d’après midi la pluie commençait à tomber mais je n’étais plus à vélo.

La mémoire des odeurs

Dimanche 23 septembre 2007

C’est rigolo, en moins d’une semaine j’ai eu deux expériences de mémoire des odeurs. La première a été en déroulant mon sac de couchage, j’ai senti une odeur qui m’a rappelé les pâturages pyrénéens alors qu’en fait après vérification il n’avait pas d’odeur particulière. La seconde a été d’avoir l’impression de bivouaquer juste à cause de l’odeur de la biafine alors que j’étais chez des amis.

En tout cas ces deux souvenirs sont fortement liés à la traversée pyrénéenne avec Anna, et c’est vrai que ce tour du sud à vélo y ressemble un peu par certains côtés.

C’est reparti

Dimanche 23 septembre 2007

Après cette petite semaine de repos marseillais j’ai repris la route en partant de saint-cyr sur mer, direction aubagne puis manosque.

Je suis arrivé à manosque chez Jacques et Mireille en 2 jours. Le rythme ralentis mais c’est moins plat que la camargue.

Première crevaison

Dimanche 23 septembre 2007

Au kilomètre 823 la roue arrière s’est doucement dégonflée, sur le bitume entre aubagne et manosque une épine s’est plantée en plein milieux de la bande de roulement du pneu.

Finalement c’est plus rapide que dans mon souvenir de mettre une rustine.

Marseille me voilà

Mardi 18 septembre 2007

Finalement je suis allé directement à marseille sans faire les étapes que j’avais prévues. 4 bonnes journées de vélo pour rejoindre marseille depuis lodève. Les terres rouges du salagou on laissé la place au front de mer montpellierain avant une traversée magnifique de la camargue suivie des colines du pourtour marseillais.

J’en ai plein les yeux et plein les jambes. Cette étape tombe à point pour prendre du repos et rendre visite aux nombreux amis qui sont dans le coin. Emilie m’a rejoint pour ces quelques jours au soleil et en allant la chercher à la gare je suis tombé par hasard sur Jacques et Mireille qui m’ont proposé de faire une étape chez eux à manosque. Mais pour l’instant j’ai laissé mon vélo chez Clara pour profiter pleinement de la ville à pied.

Bref tout va très bien et pour cet aprèm on hésite entre une ballade en ville ou un tour à la plage.

Faux départ

Jeudi 13 septembre 2007

Parti ce matin de Briandes je commençais à monter vers le col de Lodève plein d’enthousiasme quand je me suis rendu compte que j’avais oublié mon antivol à Briandes…
Tant pis pour la route de Lodève, me voici à mon point de départ après une bonne montée, et je ne repasserai pas par Lunas, je préfère pouser mon vélo sur les sentiers de la montagne plutôt que de redescendre ce que je viens de monter.

Arrivé à Briandes

Mercredi 12 septembre 2007

Après une semaine bien agréable à Carcassonne je suis reparti lundi matin sur les routes. Et plus sur les bords du canal du midi en compagnie d’Emilie et de Daniel jusqu’à Trèbes. Dans l’après midi j’ai pris la minervoise et j’ai poursuivi ma route jusqu’à Sérignan plage où j’ai passé la nuit chez Robert. Je suis reparti le lendemain midi pour Briandes en passant par les gorges de l’orb, un superbe route qui monte et qui descend avec un vent de face. Arrivé à Lunas à 20h30 j’ai appelé Ina qui est descendue à ma rencontre et j’ai fait les 3 derniers kilomètres de montée en voiture.
En gros tout va bien, je me repose un peu et je m’étonne des distances parcourues.

Le mot Bérézina

Jeudi 6 septembre 2007

qui vient du nom d’un fleuve biélorusse désigne une déroute alors que la bataille à laquelle il fait référence a été un succès militaire.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bérézina