Pas de nouvelles, bonnes nouvelles

On n´est plus en patagonie alors si je n´écris pas trop en ce moment c´est parce qu´après le crochet je me suis mis au tricot. Ca fait passer le temps dans le bus ou sur les bancs publics en attendant une correspondance.Et si ça me vaut quelques sourires amusés il y a quand même des grand mères qui en profitent pour venir taper la discute et me féliciter sur la qualité de mon tricot. C´est sympa et ça change de celles qui demandent une pièce pour les prendre en photo en costume traditionel à côté de leur lama.

Et pendant ce temps le voyage continue, on profite de ces dernières semaines pour descendre vers la forêt amazonienne, justement vers là où vivait le vieux qui lisait des romans d´amour. Après être passés par zamora on a suivi le rio du même nom jusqu´à ce qu´il soit rejoint par le nangaritza. Depuis qu´on est à gualaquiza on n´a pas encore vu d´autres touristes mais plein de colons et on espère rencontrer quelques shuars.

3 commentaires pour “Pas de nouvelles, bonnes nouvelles”

  1. Catherine et Gregory dit :

    Hola Chicos,

    on vient de voir vos photos de Patagonie et la photo d´Emilie en attendant le bus est fort typique et nous a fait bcp rire, car au Chili, on a passe notre temps a attendre…le bus, et parfois plusieurs jours.
    Nous voila au Bresil, prets a attaquer la remonte de l´Amazone en direction du Perou.
    Et Buenos Aires?

    A bientot. Pour des nouvelles c´est http://phileasblog.canalblog.com
    Cath et Greg, rencontres a Santiago !

  2. Pierre dit :

    A propos de shuars, j’ai bien peur qu’il y ait eu quelque réduction (d’effectifs). Ouafff! Ouafff, j’y va (t)rop fort?

  3. tGomas dit :

    @Catherine et Gregory: Salut les jeunes, ça fait plaisir d´avoir de vos nouvelles. Buenos a surtout été hippique pour moi pendant qu´Emilie découvrait la ville, vraiment des bons moments mais quand même une grosse ville et au bout de dix jours on n´était pas mécontents de reprendre la route.

    @Pierre: Ca fait au moins cinquante ans que les réductions de têtes n´ont plus lieu et je crois que les shuars n´aiment pas trop l´appelation de jivaros. Nous en avons croisé quelques uns, mais ils essayent de limiter les contacts avec les touristes et les quelques propositions de tourisme communautaire encadré qui nous ont été faites avaient un peu trop des airs de zoo humains. Ce n´est pas vraiment ce que nous venions chercher, du coup on profite de la forêt sans ses habitants et on croise les autochtones, toutes origines confondues, en ville.