Le tremblement de terre

Depuis notre arrivée au pérou on a remarqué beaucoup d’endroits qui sont signalés comme étant des zones sécurisées en cas de séïsme, généralement sous les poutres bien solides ou au milieu des places loin de tous les pilones. C’était amusant au début parce que nouveau et lié á la géographie du pays, et puis très vite on n’y a plus fait attention.

Et puis un jour, après vingt heures de bus pour aller de lima à tacna suivi de deux heures de voiture pour passer la frontière du chili et arriver à arica on est allés directement poser nos affaires à l’hôtel avant de ressortir à la recherche d’un endroit pour manger. On s’est posés dans un petit snack tranquille, exténués par le voyage.

Pendant qu’on attendait notre commande on a ressentit un truc bizare avec le sol, un peu comme si le carrelage s’était mis à floter sur de l’eau mais pendant un instant très bref. Emilie me demande si j’ai pas ressenti un drole de truc, et pendant que je lui répond que c’est surement une ligne de métro qui passe en dessous ça recommence. Et là je réalise qu’il n’y a pas de métro dans cette ville.

Les gens autour de nous ne semblaient pas réagir alors on a quand même posé la question à la patrone qui nous a confirmé que c’était bien un tremblement de terre mais que c’était normal, et que si la secousse était deux fois plus forte que celle là il fallait sortir dans la rue et se mettre loin de tout ce qui était un peu haut genre maison à étage ou pilones. Depuis on marche toujours au milieu des voitures, c’est beaucoup moins dangereux…

4 commentaires pour “Le tremblement de terre”

  1. Sylvain dit :

    Salut à tous les deux,
    Je continue à suivre fidèlement vos aventures. Continuez à nous les faire partager.
    Par contre, niveau tremblement de terre, vous êtes des petits joueurs ! Si vous passez par la Martinique au bon moment, on en partagera un vrai tous ensemble; ça sera plus sympa ! ;)

  2. tGomas dit :

    On fait ce qu´on peut avec ce qu´on a…
    Mais on se pleind pas non plus, à arica il y avait un panneau sur la route de front de mer qui disait: “route d´évacuation en cas de tsunami” et je sais pas pourquoi mais c´est pas trop le genre de truc que j´aie envie d´expérimenter le tsunami.
    Sinon pour ce qui est de passer vous voir on ne sera jamais aussi proches de vous qu´au moment de repartir de quito, et on sera surement un peu limite en temps. Et puis je dois dire que le prix des billets d´avion me calme aussi un peu au bout de six mois sans revenus. J´ai regardé les aller retour entre quito et la martinique mais aussi pour le salvador où habitent pierre et gabi, et c´est un peu le même combat.

  3. Sylvain dit :

    Rigolo le panneau !
    Sais-tu que le championnat du monde de surf a fait étape à Arica l’an passé ? Les surfeurs ont affronté des conditions super difficiles et la vague est très dangereuse, c’était impressionnant à voir. Y avait-il encore des traces de l’évènement ?
    Pour les billets d’avion, c’est sûr que c’est pas donné… Pour notre part, on regarde ceux pour NY car votre expérience et celle d’un autre copain nous ont pas mal motivé pour cet été.

  4. tGomas dit :

    Des traces du championnat je sais pas, mais ça a l’air d’être un sacré spot et effectivement quand tu vois l’état de l’océan avec une petite brise ça peut vite devenir dangereux.
    D’ailleurs le seul endroit où les enfants se baignent c’est une espèce de crique dans laquelle les vagues ne rentrent pas parce que partout ailleurs même un adulte peut facilement se faire assomer.
    Pour new york city, n’hésitez pas, c’est chouette.