Le vieux qui lisait des romans d’amour

Notre voyage au chili, terre natale de l’auteur, après être passé en équateur, où se passe le livre, est un excellent prétexte pour redécouvrir cette petite merveille. D’ailleurs on retrouve dans le livre plusieurs endroits dans lesquels nous sommes passés.
Je ne saurais que vous conseiller de lire ou relire ce livre de Luis Sepùlveda qui raconte à la fois la vie d’un vieux dans la forêt, sa passion pour les romans d’amour et la traque d’un jaguar. N’hésitez pas à me dire si vous aussi vous aimez ce roman très court qui se lit aussi vite qu’une nouvelle.

Il existe aussi un flim librement adapté du livre que j’ai eu la chance de voir au cinéma à sa sortie il y a sept ans. Je crois que le dvd n’existe qu’en espagnol ou en anglais, mais si vous dénichez une version française je suis preneur. La bande annonce n’est malheureusement pas du niveau du flim. Et dans tous les cas il vaut mieux lire le livre avant de voir le flim.

6 commentaires pour “Le vieux qui lisait des romans d’amour”

  1. Guy dit :

    J’arrive de La Martinique… euhhh… je veux dire, de isa épi sylvain… via un tremblement de terre. La curiosité est bonne conseillère qui me mêne en pays connu.
    “Le Vieux qui lisait des romans d’amour”, nous avons beaucoup aimé. Sans doute parce que j’aborde les romans d’aventures comme le Vieux ceux d’amour.
    J’avais aussi sorti mes meilleures cartes de l’Equateur et cherché El Idilio, le Nanganitza, le Zamora, El Dorado; sans succès; je finissais par penser que la géographie de l’Amazonie de Sepulveda était rêvée comme celle de la Provence de Giono. Alors, que vous ayez pu passé par plusieurs de ces endroits… voilà qui vous classe dans la catégorie des voyageurs de légende, celle de Marco Polo.
    D’ailleurs, j’ai jeté un cil sur “Vélo”; mais c’est une autre histoire.

  2. tGomas dit :

    A vrai dire nous sommes passés à otavalo où le vieux a passé sa jeunesse et par loja qu’il a traversé pour rejoindre l’amazonie.
    Pour ce qui est de l’amazonie à proprement parler nous avons failli passer par zamora, capitale de la province de zamora-chinche et par el dorado qui est au nord-est de zamora, à proximité du rio nangaritza. Mais l’appel du sud nous a fait remettre à plus tard notre ballade en forêt.
    Comme quoi notre voyage bien loin de celui de marco polo est tout à fait ordinaire, comme celui à vélo qui m’avait justement mené en provence.
    Et pour ce qui est d’el idilio je me demande encore si le nom du “village” a été choisi ironiquement par Sepùlveda ou par quelques colons qui doivent aujourd’hui nourrir la forêt par les racines.

  3. Sophie Pica dit :

    Salut les voyageurs,

    Avant de m’endormir, en ce moment, je lis quelques pages de ‘l’arbre du dieu pendu’ d’Alejandro Jodorowsky, du coup mes rêves sont peuplés de sud américains révolutionnaires et un peu déjantés, mais aucun n’a de bonnet aussi beau que le tien Thomas.

    Voilà, j’ai bien regardé toutes les photos, lu au hasard quelques chapitres de l’aventure, maintenant j’imagine mon collègue de bureau avec un corset en fanon de baleine et j’ai envie de manger mon cochon d’inde…. Je vous trouve très beaux sur le polaroid. Est-ce que vous dansez le tango ?

    Gros bisous à vous deux,
    Bon anniversaire Emilie,

    Sophie.

  4. tGomas dit :

    Salut Sophie
    Le père Alejandro est un peu trop déjanté à mon goût, dans ses livres en tout cas parce que pour ce qui est des bandes dessinées il a quelques chefs d’oeuvres à son actif.
    Pour les photos on en a déjà fait plein d’autres mais elles ne seront pas en ligne avant une dizaine de jours parce qu’on part demain matin pour le parque national torres del paine, et j’espère bien emmener Emilie dans des coins où internet ne nous suivra pas.
    Et le tango ce n’est pas pour tout de suite, on passe nos dernier jours au chili, mais on prendra peut être quelques cours en argentine.

    Gros bisous aussi, et embrasse bien ton petit neveu de ma part, tout comme les heureux parents.

  5. martin dit :

    Salut frangin, salut Emilie.
    Comme on peut le lire ici, ça a l’air de bien se passer pour vous.

    C’est drôle que tom parle du livre de Sepulveda, parce qu’on nous l’a fait lire en cours de français. Et comme, pour une fois c’était pas un livre en vieux français digne d’un prof de français, j’ai accroché. C’est vraiment un bon bouquin.
    En parlant d’école, on m’a demmandé en cours de dessin de réaliser un carnet de voyage dans un pays (j’ai choisi l’Argentine) ; je voulais savoir si tu me permettait de puiser quelques trucs dans tes chroniques.

    De très gros bisous
    Martin

  6. tGomas dit :

    Salut Frérot
    C’est vrai que ton prof a eu une bonne idée de vous faire lire ce livre. Si tu ne l’as pas déjà lu, tu peux essayer de lire le lièvre de Vatanen écrit par Arto Paasilinna. Les paysages qu’on a vu du côté de chiloé et d’ushuaïa m’ont fait penser plusieurs fois à ce bouquin. Demande à Mutti, il doit être quelque part a carca.
    Pour ton carnet de voyage il n’y a pas de problème, prend tout ce que tu veux, mais fais attention à ta géographie. La plupart de ce que j’ai écrit pour le moment se passe au chili et non pas en argentine. Ca ne change pas grand chose pour les paysages, mais les gens dont je n ai pas trop parlé pour le moment sont très différents. Fais surtout attention aux lieux que tu mentiones, ou alors précises que tu passes la frontière si c’est permis par le sujet. Nous on a passé cinq fois la frontière entre le chili et l’argentine, dans un sens ou dans l’autre. C’est normal puisque tout au sud de la patagonie, et en particulier en terre de feu, la route principale traverse les deux pays. Et puisque c’est pour ton cours de dessin n’hésites pas à t’inspirer des photos qui sont sur le site. Si tu en veux d’autres sur un sujet en particulier n’hésites pas à me demander.

    gros bisous de nous deux