Le bus en équateur

En achetant notre billet de bus à alausì pour aller à cuenca on se demandait avec Boris et Cécile comment les compagnies de bus faisaient pour savoir quelles étaient les places disponibles dans les bus. En effet notre bus était parti de riobamba mais nous n´achetions notre billet qu´à alausì et la guichetière marquait au stylo un numéro de place sur notre billet. En fait la réponse a été vite donnée en montant dans le bus: la compagnie ne gère pas les numéros de places émis depuis deux guichets différents et nos places étaient occupées par des gens qui avaient bien un billet numéroté à ces places.

En même temps ce n´est pas très grave, pour cinq heures de bus on peut voyager debout. D´autant plus qu´à soixante et quinze passagers pour quarante places assises on n´est pas les seuls à être debouts. Le petit détail c´est que même si les bus sont de qualité allemande ils sont adaptés à la population locale, c´est-à-dire que l´allée centrale n´est pas plus profonde que le sol des sièges et donc que le seul endroit où je peux me tenir debout sans plier les genous c´est sous la trappe de ventilation. Déjà que je ne passe pas inaperçu avec ma taille, j´en ai fait rigoler plus d´un quand au bout de cinq minutes j´ai demandé à pouvoir aller sous la trappe en question.

En ce qui concerne la route, ou la piste dans la plupart des cas, comme c´est la saison des pluies il y a beaucoup d´affaissements de terrain et on est parfois obligé d´enprunter des itinéraires secondaires qui ne sont absolument pas adaptés pour être pris par des bus. D´ailleurs ce qui me vient en tête pour décrire le réseau routier dans cette partie des andes c´est tout simplement le salaire de la peur. Sauf qu´au lieu de transporter de la nitroglycérine ce sont des passagers qui montent et qui descendent à tout moment au cours du trajet.

Le système est assez efficace, le bus part à une heure déterminée et étonnament ponctuelle d´une ville pour aller vers une autre. L´itinéraire est toujours le même pour un bus donné, sauf imprévu comme une route bloquée auquel cas le chauffeur va contourner par d´autres routes quitte à revenir un peu en arrière sur la route bloquée pour desservir un village si un nombre suffisament important de voyageurs se met à rouspéter.

Pour le billet on peut l´acheter au guichet dans les gares routières ou directement dans le bus auprès du controleur puisqu´on peut monter à tout moment en faisant signe au conducteur. Le controleur a pour rôle de gérer les gens dans le bus, de les faire payer en fonction de la où ils sont montés et de là où ils descendent mais aussi de trouver les itinéraires de secours en appelant le bureau de la compagnie ou en discutant avec les bus arrivants en sens inverse. Il vaut mieux avoir la monnaie pour payer son billet mais sinon le controleur attend qu´on lui ait payé suffisament de billets pour pouvoir te rendre la monnaie, et dans le pire des cas il s´arrette à une station service ou un magasin.

Par contre c´est en bus qu´on voit le plus de paysages et donc des endroits merveilleux. Souvenez vous le salaire de la peur, les routes sont belles.

2 commentaires pour “Le bus en équateur”

  1. Baptiste dit :

    Ah le bus en Equateur, ça me rappelle de bons souvenirs… Nous on l’avait surtout pris de nuit, ça évite de voir que le chauffeur passe à 10 cm des ravins :)

    Bonne suite dans vos aventures Tom
    A+

  2. tGomas dit :

    C´est maintenant au pérou qu´on prend des bus de nuit, le grand confort et tout et tout.

    A+ et mettez à jour votre blog, qu´on ait des nouvelles aussi.