Archive pour la catégorie 'ma vie'

Quelques jours à saint antoine l’abbaye

Samedi 6 octobre 2007

Parti de chez Elsa sous un temps couvert j’ai pris le chemin le plus court pour rejoindre Emilie chez Christine et Henri-Jacques à saint antoine l’abbaye. Après 80km j’arrive sous un soleil radieu dans cette maison de charme qui abrite à la fois un gîte et des chambres d’hôtes. On va rester quelques jours dans ce cadre idéal pour se reposer. Ca tombe bien il y a justement un festiforum au village, et on a déjà pu aller voir une conférence avec entre autres Pierre Rabhi.

La pluie enfin

Samedi 6 octobre 2007

A force de raconter que je n’ai pas encore pris la pluie à vélo il fallait bien que ça arrive.

Après une petite soirée bien sympathique à theys chez Amandine et Antoine je suis reparti vers chambéry  où habite Elsa. Le ciel se couvre dans la matinée et j’apprend en arrivant sur chambéry qu’Elsa n’habite pas tout à fait là mais de l’autre côté de la montagne…

Qu’à celà ne tienne, je m’attaque tranquillement au col de l’épine à plus de 900m et une fois arrivé en haut je change de tshirt puisque le mien est trempé de sueur (c’est incroyable à quel point ça réchauffe de monter les cols avec ce vélo). A peine enfilé le t-shirt sec je sens les premières gouttes d’eau qui tombent du ciel et bientôt c’est une averse inintérompue qui s’abbat sur la forêt. Heureusement les arbres me protègent un peu et j’ai le temps de me couvrir comme il faut avant d’être trempé.

Et puis je n’ai plus le choix, il me faut redescendre vers chez Elsa avant que la nuit ne tombe, j’ai de la chance de n’avoir quasiment que de la descente et donc de ne plus suer sous mes vêtements imperméables. Le seul défaut de ma veste c’est qu’elle n’est pas faite pour être couché sous la pluie et très vite l’eau qui dégouline dessus passe par la fermeture éclair sur mon torse et je sens une goutte gelée qui descend lentement mais inéxorablement avant de se caler dans mon nombril. La prochaine fois je mettrai la veste à l’envers pour avoir la fermeture dans le dos…

Et puis j’arrive chez Elsa, la maison du bonheur, une colocation à 5 dans une énorme maison à la campagne, ça me rappelle des souvenirs.

28h à grenoble

Mercredi 3 octobre 2007

Après une super descente depuis le trièves je suis arrivé à grenoble, ville que j’aime bien mais que je connais peu. Presque tous les gens que je connaissais qui y habitaient en sont partis, d’où le sentiment bizare de se sentir un peu perdu dans un environnement familier.

Qu’à celà ne tienne, j’en profite pour aller manger avec Did. Magie de la matérialisation d’une rencontre virtuelle. On ne se connait pas et pourtant on pourrait le croire.

Et puis je rejoins Bart que je connais peu et Lina que je ne connais pas. Là encore c’est une découverte passionante. Le lendemain on grimpe à la bastille avec Bart avant de revoir Did et de partir pour rejoindre Amandine à la gare.

Et là surprise, Amandine est accompagnée de Babette qu’elle a croisée dans le tram. On a 5 minutes pour discuter puis notre train part pour aller chez Amandine et Antoine.

28h à grenoble dont 6h à dormir ça m’a laissé 22h pour rencontrer, découvrir et voir 4 personnes. C’est beaucoup trop court, je serai bien resté quelques jours de plus.

J’ai rangé mon vélo…

Mercredi 3 octobre 2007

…en attendant que la pluie passe.

Ca a été l’occasion de passer quelques jours reposants chez Eric et Malika, de voir Maud et Leny.  J’ai aussi profité d’un aller retour d’Eric sur valence pour passer voir Bela et comme c’était vendredi soir j’ai aussi pu voir Hugo et Pablo. Y’a pas à dire, ça nous rajeunit pas de les voir pousser ces grands dadets.

Bref un séjour sans vélo fort agréable avant la descente bien méritée (rappelez vous du col) vers grenoble.

Le dopage

Jeudi 27 septembre 2007

On a beau être contre et se dire qu’on n’y touchera jamais, quand on se retrouve en train de monter un col à 1180m avec le mistral de face qui souffle de toutes ses forces on ne fait pas la fine bouche.

C’est pourquoi j’ai ouvert mon tube de lait concentré sucré en m’attaquant au col de la croix haute.

Heureusement je n’ai pas été contrôlé.

Première rencontre couchée

Jeudi 27 septembre 2007

Un peu après sisteron j’ai croisé un autre cycliste en vélo couché qui roulait dans l’autre sens. C’est le premier que je rencontre depuis mon départ et on s’est arrêté pour discuter un peu et échanger notre expérience de voyage.

Matthijs est un belge qui est descendu par le luxembourg et la suisse avant d’emprunter la route napoléon et de continuer vers monaco. Un voyage impressionant en comparaison avec mon tour du sud quand on sait à quel point il est difficile de rouler en montagne avec ce type de vélo.

Par contre son vélo était plus bas que le mien, avec deux roues de 20 pouces. Je pense que la plupart des gens qui se posent la question de la visibilité du vélo par les voitures ont vu des vélos comme le sien, qui est presque à mi-hauteur par rapport au mien.

 En tout cas bon courage pour la suite de ton voyage Matthijs.

La mémoire des odeurs

Dimanche 23 septembre 2007

C’est rigolo, en moins d’une semaine j’ai eu deux expériences de mémoire des odeurs. La première a été en déroulant mon sac de couchage, j’ai senti une odeur qui m’a rappelé les pâturages pyrénéens alors qu’en fait après vérification il n’avait pas d’odeur particulière. La seconde a été d’avoir l’impression de bivouaquer juste à cause de l’odeur de la biafine alors que j’étais chez des amis.

En tout cas ces deux souvenirs sont fortement liés à la traversée pyrénéenne avec Anna, et c’est vrai que ce tour du sud à vélo y ressemble un peu par certains côtés.

C’est reparti

Dimanche 23 septembre 2007

Après cette petite semaine de repos marseillais j’ai repris la route en partant de saint-cyr sur mer, direction aubagne puis manosque.

Je suis arrivé à manosque chez Jacques et Mireille en 2 jours. Le rythme ralentis mais c’est moins plat que la camargue.

Marseille me voilà

Mardi 18 septembre 2007

Finalement je suis allé directement à marseille sans faire les étapes que j’avais prévues. 4 bonnes journées de vélo pour rejoindre marseille depuis lodève. Les terres rouges du salagou on laissé la place au front de mer montpellierain avant une traversée magnifique de la camargue suivie des colines du pourtour marseillais.

J’en ai plein les yeux et plein les jambes. Cette étape tombe à point pour prendre du repos et rendre visite aux nombreux amis qui sont dans le coin. Emilie m’a rejoint pour ces quelques jours au soleil et en allant la chercher à la gare je suis tombé par hasard sur Jacques et Mireille qui m’ont proposé de faire une étape chez eux à manosque. Mais pour l’instant j’ai laissé mon vélo chez Clara pour profiter pleinement de la ville à pied.

Bref tout va très bien et pour cet aprèm on hésite entre une ballade en ville ou un tour à la plage.

Faux départ

Jeudi 13 septembre 2007

Parti ce matin de Briandes je commençais à monter vers le col de Lodève plein d’enthousiasme quand je me suis rendu compte que j’avais oublié mon antivol à Briandes…
Tant pis pour la route de Lodève, me voici à mon point de départ après une bonne montée, et je ne repasserai pas par Lunas, je préfère pouser mon vélo sur les sentiers de la montagne plutôt que de redescendre ce que je viens de monter.