A force de raconter que je n’ai pas encore pris la pluie à vélo il fallait bien que ça arrive.
Après une petite soirée bien sympathique à theys chez Amandine et Antoine je suis reparti vers chambéry où habite Elsa. Le ciel se couvre dans la matinée et j’apprend en arrivant sur chambéry qu’Elsa n’habite pas tout à fait là mais de l’autre côté de la montagne…
Qu’à celà ne tienne, je m’attaque tranquillement au col de l’épine à plus de 900m et une fois arrivé en haut je change de tshirt puisque le mien est trempé de sueur (c’est incroyable à quel point ça réchauffe de monter les cols avec ce vélo). A peine enfilé le t-shirt sec je sens les premières gouttes d’eau qui tombent du ciel et bientôt c’est une averse inintérompue qui s’abbat sur la forêt. Heureusement les arbres me protègent un peu et j’ai le temps de me couvrir comme il faut avant d’être trempé.
Et puis je n’ai plus le choix, il me faut redescendre vers chez Elsa avant que la nuit ne tombe, j’ai de la chance de n’avoir quasiment que de la descente et donc de ne plus suer sous mes vêtements imperméables. Le seul défaut de ma veste c’est qu’elle n’est pas faite pour être couché sous la pluie et très vite l’eau qui dégouline dessus passe par la fermeture éclair sur mon torse et je sens une goutte gelée qui descend lentement mais inéxorablement avant de se caler dans mon nombril. La prochaine fois je mettrai la veste à l’envers pour avoir la fermeture dans le dos…
Et puis j’arrive chez Elsa, la maison du bonheur, une colocation à 5 dans une énorme maison à la campagne, ça me rappelle des souvenirs.